nom : mcallister. prénom(s) : tristan. date et lieu de naissance : 11 novembre 2008 à Londres. âge : huit ans, mais toutes mes dents. origines : anglaise. études/métier(s) : je suis en troisième année de primaire et j'ai beaucoup d'expérience en construction de lego. statut civil : eww. statut familial : parents morts décédé d'un accident de voiture, ne connait pas vraiment la famille du côté de sa mère, mais vit temporairement chez sa tante - qui n'est pas prête d'élever un enfant - jusqu'à ce qu'il trouve une famille adoptive. péchés mignons : le chocolat chaud, le nutella, les oreos trempés dans le lait. plus grand regret : d'avoir dit a ma maman que je la détestais, une fois, lorsqu'elle ne voulait pas m'acheter de console.  plus grand rêve : aller à disney, mes parents n'ont pas eu le temps de m'y emmener. sinon, je rêve d'avoir un pokemon comme animal de compagnie. traits de caractère : bavard, amical, généreux, naïf, nostalgique, créatif, remplis d'imagination, susceptible, capricieux, doux, généreux, curieux, influençable, facilement impressionné. groupe : wind.

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les lutins de noël me font vraiment peur. certains se sont installé chez nous il y a deux ans et depuis qu'ils ont caché toutes mes cartes pokémon, je les aime plus. mes amis les trouvent amusant et se moquent de moi à cause de ça. ○ d'ailleurs, mon plus grand rêve est d'avoir un vrai pokémon. mes parents ont essayé de me convaincre que ça n'existait pas, mais au fond de moi, j'y crois un peu. je collectionne les cartes, car ma maman ne voulait pas que je perde mon temps à jouer aux jeux vidéos. pour jouer, je devais me rendre chez gregory, mon voisin de londres. sa maman à lui nous donnait la permission. ○ j'ai toujours rêvé d'avoir un chien, mais mon papa était allergique. ça arrivait des fois à ma maman de m'emmener à la SPA pour promener quelques chiens, mais sinon, je ne pouvais pas en avoir. par contre, tante talya en a un - micky, la saucisse - et depuis que je suis installé chez elle, je passe mes soirées à jouer et dormir avec lui. j'en profite pendant que j'en ai le temps. peut-être que ma prochaine famille sera allergique aussi ou qu'elle n'aimera pas les animaux. ○ mes parents ne mangeaient jamais de restaurant, sauf pour les rares occasions ou les resto chics. mcdo et subway étaient complètement rayés de la liste. du coup, je suis un de ses rare enfant qui a appris à apprécier les légumes. mais j'adore les fruits et le yaourt. si je pouvais, je mangerais que ça. ○ mes parents me manquent beaucoup, mais le fait qu'ils ne soient plus là ne m'a pas vraiment affectés autant que les gens l'auraient cru. apparemment, je suis trop jeune pour m'en rendre compte. ○ le bleu, rouge et blanc, sont mes couleurs préférés à cause qu'elles sont celles de capitaine america, le plus cool des super héros. ○ j'ai suivi des cours de judo avec mon père. j'ai pas aimé. ○ allergique aux piqûres d'abeille, je me suis déjà retrouvé à l'hôpital à cause de ça. maintenant, dès que j'en vois une, je cours me cacher. ○ on dit que je pose beaucoup de question, mais je n'aime pas être dans l'innocence de certaines choses. je suis encore un petit garçon, je le sais bien, mais cela ne veut pas dire que je ne comprend rien. ○ mon film préféré est toy story et cars. à londres, j'avais un lit flash mcqueen et une grosse peluche de lotso.

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C'était une journée comme les autres, un mardi banal, j'avais terminé l'école et avait pris le bus jusqu'à la maison. Mes parents n'étaient pas là, ce qui était bizarre, mais pas assez pour que je me pose des questions. La seule chose qui m'inquiétait à ce moment-là était mon estomac. Il faisait tellement de bruits, on aurait dit que Chewbaca s'y retrouvait. Une heure plus tard, toujours aucune nouvelle de mes parents, alors je m'étais fait à souper tout seul, comme un grand. Des rôties au nutella, rien de bien compliqué, mais quand même. Encore une autre heure avait passé lorsque la porte s'ouvrit finalement. D'un bond, je sautai de mon lit au sol et courru jusqu'à l'entrée pour y retrouver... Ah non, ce n'était pas mes parents. J'affichais une moue déçu à la vue de Roxanne, une amie de mes parents, mais devint soudainement concerné. Ses yeux étaient rouges, ses joues aussi. Elle n'était pas comme d'habitude, elle n'avait pas ce sourire collé aux lèvres. En fait, elle semblait plutôt mal à l'aise. Peut-être que c'était moi. Habituellement à cette heure j'avais déjà pris mon bain, mais avec l'absence de mes parents, je m'étais permis de ne pas me laver. « Est-ce que papa et maman vont arrivés bientôt, Roxy ? C'est soirée cupcake. » Ma maman avait fait cette routine avec moi depuis déjà trois ans. À chaque mois, nous prenions une soirée tous les deux pour faire des cupcakes. Elle plaçait les ingrédients sur le plan de travail et ensuite, elle me guidait. Mettre la farine, cassé les yeux, incorporer le lait et tout. Pendant ce temps, mon père regardait les nouvelles à la télé. J'ai essayé une fois de regarder avec lui, mais je comprenais rien et je croyais que je l'avais énervé avec toutes mes questions. Bref, c'était pour les vieux. De toute façon, ma maman me dit que c'est préférable que je ne regarde pas, car on y retrouvait beaucoup de négatif. Tout d'un coup, Roxanne s'écroula sur le sol en pleurant. Assise contre le mur, elle avait son visage enfoui dans la paume de ses mains, tandis que moi, je restais debout, figé. Je cherchais à comprendre, mais mon cerveau de bambin n'arrivait pas à le figurer. Dans ce genre de situation, je ne savais faire qu'une chose, mais à chaque fois, ça fonctionnait. J'avais attraper un mouchoir qui se trouvait sur l'une des tables de bout pour le tendre à la brunette et ensuite, l'enlacer. Dès que ma maman se mettait à pleurer, je faisais ça et un sourire finissait toujours par s'afficher sur son visage. Tout comme Roxanne en ce moment.

Assis sur le siège arrière d'une voiture, je regardais par la fenêtre pour voir le décor de Londre disparaître. Le paysage avait changé, la route était longue. Mes yeux étaient encore rouges, ils l'étaient depuis deux jours déjà. J'avais finalement compris pourquoi Roxanne était dans un triste état l'autre soir, ce fut le cas pour moi aussi. On m'avait expliqué que mes parents étaient partis, mais pas par choix. J'étais assez vieux pour comprendre ce qu'était la mort, mais peut-être pas l'ampleur de ce que cela signifiait. Ou peut-être, je ne voulais pas comprendre. C'était beaucoup plus simple d'espérer les revoir et de croire que tout ça n'était qu'un malentendu. Pendant ce temps, on allait j'allais rester avec ma tante Talia. J'ai déjà entendu ma mère parler d'elle, mais sinon, pour moi, c'est une inconnue. Ça me faisait bizarre de savoir que quelque part ailleurs se trouvait une partie de ma famille. Mon papa est enfant unique et ses parents étaient trop malades pour s'occuper de moi. « T'es prêt à rencontrer ta tante ? » me lâcha le monsieur avec qui j'avais passé les deux derniers jours. Lorsque je lui avais demandé pourquoi il devait m'accompagné partout, il m'avait dit qu'il était mon ange gardien et que c'était son devoir. Aucun sens, mais cela m'avait quand même retiré un rire. Je secouai la tête, nerveux. Je regardais à l'extérieur pour y retrouver l'immeuble, qui n'avait rien de ceux de Londres. Les battements de mon coeur s'accélérait et je pouvais sentir les larmes me monter aux yeux. Que je sois prêt ou pas, ça ne changeait rien. J'étais trop jeune pour avoir le choix. À l'intérieur, Talia ne m'avait pas beaucoup parler et pour une fois, moi non plus. J'étais gêné, je me sentais de trop. On m'avait demandé d'aller dans la chambre pour laisser les adultes parler. L'amie de ma tante m'avait accompagné. Je me retrouvais assis sur son lit, je le regardais et il faisait de même. « Tristan, c'est ça ? » Je hochais doucement la tête, méfiant. Je ne le connaissais pas et disons que d'être enfermé avec lui dans une chambre ne me rassurait pas vraiment. « Moi, c'est Jonah. Tu aimes les jeux vidéos, Tristan ? » Par contre, je devais l'avouer, il savait quoi me dire, car un large sourire timide s'était glissé sur mes lèvres. Je hochais à nouveau de la tête, mais avec un peu plus d'entrain cette fois. Finalement, il n'était pas si mal.