Sora, c'est la jeune femme obstinée, qui va au bout de ses idées, de ses idéaux. Qui se donne les moyens de parvenir à ses fins, quelque soit les outils. Un petit bout de femme explosif, qui a un avis sur tout, et des idées bien arrêtées, bien à elle. Le genre qui n'a aucun scrupule à mentir sur son âge pour obtenir ce qu'elle désire. L'homme qu'elle désire.
Caractère: Impulsive, impétueuse, obstinée, sait où elle va, libérée, rêveuse, avenante, séduisante, manipulatrice, passionnée.

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clay williams : Sora, elle était là, dans ce bar où Clay a l'habitude de venir avec sa bande de loubards. Elle était rayonnante, lumineuse, une auréole de paillettes illuminait son être. Il a été ce papillon attiré par la flamme, cet enfant captivé par le feu qui brûle. Un regard qu'il lui adresse, un battement de cils qu'elle lui rend, biche aguichante. Il lui offre un verre, deux, puis il en perd le compte. Elle semble apprécier sa maladresse, ces mots malhabiles qui sortent de ses lèvres sans qu'il ne le maîtrise réellement. C'est elle qui dirige la danse, qui place ses mains sur ses hanches, qui colle ses lèvres sur sa peau. C'est elle qui, d'une main de fer dans une patte de velours, le conduit dans son petit appartement, et lui fait visiter les étoiles. C'est elle qui l'amène à la limite de l'Eden, lui fait entrevoir des délices jusqu'ici inavoués. Le matin assombrit le feu d'artifice de la veille, mais le goût persiste sur les lèvres de Clay. L'eau s'écoule dans la pièce d'à côté, il en profite pour faire le tour du propriétaire. Il se délecte du son de son prénom sur sa langue. Sora. Puis, il avise un bout de carte d'identité. La curiosité l'emportant sur le bon sens, il écarte les lettres posées au-dessus, cachant la fulgurante vérité. Elle lui a menti, sur son âge. Elle a presque l'âge des petites sœurs d'Ariane et Mara, ses meilleures amies. Mais la vérité éclate, le mensonge abasourdi. Comment a-t-il pu se laisser embobiner par une demoiselle aussi jeune? Comment a-t-il fait pour ne rien voir? Et sans attendre qu'elle sorte de la salle de bain, il attrape son tee-shirt et s'enfuit par la porte d'entrée, oubliant son torse nu. Il s'en veut. Il s'en veut de s'être fait avoir. Mais surtout, il s'en veut d'avoir aimé ça. Il s'en veut de déjà en ressentir le manque. Le manque d'elle.

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