▪ live like legends

**Date d'inscription** : 21/01/2016

ceri glanmor

“ up ”
olly murs ft demi lovato
( 24 yo - famous celtic violonist - complicated )@dailypdayton.

nom : Glanmor, bouffée de brise galloise, héritage de ses landes où elle a grandit. Nom empreint à la musicalité de cet accent qui se rarifit. Une signification dans sa langue qu'elle dit natale, rivage de mer. Un nom qui amène au voyage, un nom qui fait rêver. Un nom qui se réfère à cette famille soudées, en harmonie pas parfaite mais dont la mélodie reste magique. prénom(s) : Ceri, douceur, tendresse, la preuve de l'amour de ses parents même après quatre enfants avant elle. Signifiant aimer, en gallois, elle l'a toujours trouvé beau et coulant comme le miel dans une crêpe. Depuis quelques temps elle le trouve presque ironique, moqueur de sa propre situation. Ceri n'aime plus, Ceri ne retient de l'amour qu'un sentiment âpre, amer. date et lieu de naissance : La neige tombait ce jour-là, le froid curieux c'était fixé aux fenêtres de la chambre de maternité, le ciel bleu nuit faisait luisait ses milliers d'étoiles pour cet enfant aux grands yeux enchanteurs. Tel une elfe née du coeur de la nature même, elle s'était éveillée au monde un cinq février, dans la nuit qui couvrait Swansea. âge : Un jour simple de plus, une année de plus que cela change quelqu'un d'autre, sur elle ça n'a pas d'effet. vingt-quatre ans, elle ne se sent pas changer, sa vieille âme d'être de la nature galloise traine toujours son vécu. origines : Ses racines courent sous ce sol qui l'a vu grandir. Ses ancêtres ont rejoint cette terre à l'état de poussière, et cette brise caresse les visages de Glanmor depuis tellement de temps que peut être ne pourront-il jamais renient leurs origines galloises. Même avec le temps, même si du sang anglais, écossais voir irlandais et américain s'est mêlé à la lignée des Glanmor, ils en restent non plus que gallois. études/métier(s) : Jusqu'à il y a peu elle avait une carrière fleurissante, un avenir certain pour la réussite, la célébrité au bout des doigts qui la mettait sous les lumières des projecteurs. Cette fille du petit pays de galles avait réussi de l'autre côté de l'océan, sur les anciennes terres colonisées. Violoniste de musique celtique, elle avait créé tout un univers autour d'elle, autour de son personnage d'elfe des bois, et contrée galloise. Aujourd'hui elle n'est qu'une jeune femme au rêve brisé, qui cherche à paraître heureuse après avoir connu le bonheur. statut civil : Si ça ne lui suffisait pas, elle a vu son bonheur entièrement brisé comme le reflet d'un miroir avec cet accident. Elle vivait le bonheur absolument avec Reid et elle l'a abandonné comme un malpropre, éjecté de sa vie sans plus d'explications que ce qu'on lui a donné. Ceri sans Reid, n'est plus qu'un coeur meurtri sans grande espérance de vie. statut familial : Les Glanmor sont une famille unie, qui même si la lumière de Ceri projette une ombre trop imposante sur ses autres membres, s'aiment tous. De parents mariés et ensemble depuis le lycée, un père compositeur de musiques de film et une mère professeur de musique à domicile, ils semblent s'aimer comme au premier jour, Ceri l'a toujours vu ainsi. Crédule elle est la benjamine de 2 frères et 2 soeurs. Il y a l'ainé Arth, un peu trop protecteur qui est toujours là pour protéger ses soeurs, puis il y a Nell, celle dont se sent certainement la plus proche Ceri, et enfin les jumeaux avec qui elle formait enfant un trio voir un quator avec Seren de choc. Car oui il y a Seren sa meilleure amie qui a comme quasiment toujours vécu avec les Glanmor. péchés mignons : Les chewing gum à la menthe, les agrumes, les mojitos, les fleurs des champs, l'air de la campagne, la brise marine, l'odeur du foin, son violon, ses bijoux d'oreilles et de têtes, le printemps, le cosplay, la musique acoustique. plus grand regret : Avoir laisser partir Reid, ou plutôt l'avoir forcé à partir loin d'elle quand elle se sentait le plus seule. L'avoir plaqué par intermédiaire, et n'avoir versé une larme que trop tardivement. plus grand rêve : Son rêve elle l'avait réalisé, elle était entré dedans comme on fait dans un film, tout était beau tout était si merveilleux que jamais elle n'aurait voulu que ça s'arrête. Elle voulait mourir sur les planches, son violon entre les mains sur les notes mélodiques de la guitare de Reid, mais tout à voler en éclat quand cette voiture à percuter la sienne de plein fouet. Sa main broyée, que les médecins voulaient amputer, cette main qui tremble, cette main si faible qui ne peut plus tenir un violon autant qu'une fourchette. traits de caractère : pétillante, passionnée, drôle, souriante, attachante, tactile, amusante, virtuose, bornée, rancunière, nostalgique, adorable, charmeuse, brisée, optimiste avant, bien trop pessimiste à ce jour, enfantine, irresponsable, bosseuse, râleuse, capricieuse, mystérieuse, pensive, susceptible, soupe au lait, franche, farouche, sauvage, fougueuse, impulsive. groupe : wave.

Ceri elle ne vit pas dans l'anonymat. Enfant du pays, elle est la star qui a commencé à se faire connaître très jeune par des concours classique, avant d'expérimenter des scènes plus moderne. Vers l'âge de 14 ans elle se fait repérer et commence des tournées, des festivales national dans tout le Royaume-Uni et puis c'est à 19 ans qu'elle part sur les routes américaines, traverse l'océan pour vivre un rêve peut être trop beau pour elle. Elle se fait un nom, son originalité séduit les non-inicié, elle dépoussière entièrement la musique celtique. Accompagnée de son violon elle allie des pas de claquette à un show à couper le souffle. Cela fait dix ans, dix ans d'une très belle carrière. Ces dix ans semblent bien les seuls qu'elle aura a vivre ainsi.

Ceri est célèbre, mais derrière l'image d'un personnage qu'elle a façonné avec le nombre des années et avec son expérience. Surnommé Leaf, Leaf est une elfe sautillante, au sourire ravageur qui fait appel à des dons magiques puisant sa puissance dans la nature. Mi-elfe de l'hiver, mi-elfe du printemps elle est comme cet instant de suspent entre les deux saisons, quand deux mondes se cotoie, s'affronte. Leaf joue du violon, comme un faune de la mythologie jouerait de la flûte de pan. Elle régale ses amis les arbres, ses amis elfes. Ceri a construit ce personnage par ses clips vidéo qu'elle diffuse sur internet, et notamment par ses costumes.

Véritable enfant dans l'âme, Ceri a toujours aimé se déguiser et son costume favoris était enfant, celui d'une elfe, une nymphe des bois. Ce penchant pour le faire semblant est resté mais elle l'a mis au service de sa carrière.

Ceri c'est plein d'odeurs: celle de la pluie qui entre par sa fenêtre la nuit dans sa chambre; des fleurs sauvages des champs de son enfance dans un vase dans la chambre d'ami de chez sa soeur; des parfums dans sa salle de bain, tous plus fruité les uns que les autres; des fruits des bois dans ses cheveux, car elle n'a su se résoudre à se séparer de son shampoing d'enfant; des marshmallow grillés autour d'un feu de camp entre amis; la menthe de ses chewing gum; du thé earl grey aromatisé aux agrumes; du pop-corn lors de ses fameuses soirées films avec Seren et ses frères et soeurs; des verres de vin qu'elle apprécie en fin de journée.

Ceri c'est une artiste par ses violons qu'elle traine avec elle partout, au nombre de huit, ils ont tous quelque chose de différents des autres; son studio d'enregistrement chez ses parents, où elle a enregistrer ses deux premiers albums ; c'est les tas de cds rangés dans des cartons qui prennent de la place dans le grenier de Nell ; les tas de musiques sur son ipod; les tableaux, les croquis et les partitions étalés partout sur son bureau; les entrées de cinéma accrocher dans sa chambre sur un pan de mur à une petite corde; les dizaines de photos polaroïde de sa vie, sa famille, son âme soeur, sa moitié, son chien.

Ceri c'est tous ces petits trucs uniques qui font d'elle ce qu'elle est comme le son de son violon qui autrefois chantait pour réveiller Reid dans leur appartement ; ses cheveux mouillés par une averse d'été quand elle danse en jouant du violon dehors avec Seren avec qui elle improvise un spectacle pour les curieux et leurs proches ; ses mimiques et grimaces qui tordent adorablement son visage; le son de sa voix qui entreprenant un chant ancestrale sur l'unique son de la guitare de Reid ; son rire communicatif qui fait sourire tout son entourage; son sourire qui illumine une pièce; sa manie de passer sa main constamment dans ses cheveux; celle de se mordiller la lèvre quand elle veut quelque chose, mais qu'elle se fait violence ; celle de piquer dans l'assiette du voisin ; son regard profond et énigmatique qui fixe le vide quand elle réfléchit ; ses mains et ses pieds glacées qu'elle n'a jamais su comment réchauffer, tout cela dû à une mauvaise circulation sanguine à ses extrémités ; c'est son oreille absolue qui lui permet de reconnaître chaque note musicale dans n'importe qu'elle bruit, tintement, ou choc. ce don qui lui fait apparaître la musique comme un monde accessible à elle seule.

Ceri c'est aussi un peu cette fille aux allures de camionneur quand elle jure; bois une bière; frappe les autres garçons; joue aux jeux vidéo; parle à ses amis.

Ceri c'est des petits besoins idiots comme lire un livre sous un plaid dans sa chambre avec pour seule compagnie la musique celtique qu'écoute son père ; celui de s'isoler durant une demi-heure alors qu'elle est avec ses amis pour garder la tête froide ; celui de solitude qui l'habite depuis qu'elle est enfant à regarder les étoiles la nuit ; celui de voir dans le regard de ceux qu'elle aime qu'elle est parfaite comme elle est et qu'elle peut tout réussir ; celui de courir comme une folle en riant dans les plaines galloise avec sa meilleure amie ; de dire je t'aime au téléphone tous les soirs au téléphone à Nell en lui souhaitant une bonne nuit depuis qu'elle a quitté la maison familiale ; de dormir contre lui, dans ses bras quand il était là et maintenant elle les réclame dans des sanglots sourds toutes les nuits; de trouver la beauté dans le regard d'un inconnu, ou dans la présentation d'un plat d'un restaurant; de se dire que c'est pas de si grave tous les matins en se levant quand elle pense à l'incident ; de faire rire les gens qu'elle aime pour leur procurer un certain instant un bonheur même éphémère, du moins comme avant.

Ceri c'est aussi des secrets, celui de dissimuler à Seren son accident et ses dommages peut être irréversible sur sa main ; de son manque constant depuis qu'elle lui a demandé de sortir de sa vie; celui du regret et de la peur qui la bouffent chaque jour à son réveil; la peur de ne pas savoir quoi faire de sa vie maintenant; celui de dire qu'elle a tué le chat de la voisine par accident quand elle a eu son permis; celui de manger la nuit tous les cookies et de faire accuser le leprechaun ; celui de ses cicatrices sur sa main et tout le long de son bras gauche qu'elle dissimule sous une manche la plus part du temps.

you're my poison:

**Date d'inscription** : 21/01/2016

don't let him go from away of you
La tristesse n’est pas suffisante pour décrire ce sentiment qui la secoue. Son cœur semble être arraché littéralement de son corps. Le regard rassurant du jeune homme qui la tient dans ses bras, ne semble n’y change rien. Ses baisers sur son front non plus. Son cou tendu pour observer ce visage au près duquel elle se réveille tous les matins depuis un moment, car Reid est grand. Trop grand même. Avec ses converses aux pieds Ceri lui arrive avec grande peine à l’épaule, elle regrette ses talons, mais elle n’avait pas eu l’envie de se rendre plus féminine. « It will be right. I’ll be back soon…very. » Ses mots s’échouent contre elle comme les vagues qui érodent la pierre de sa terre natales. Elle n’a pas envie qu’il revienne, elle veut qu’il reste sans devoir partir. Elle baisse son regard brillant pour dissimuler cette peine qui la ronge depuis quelques jours. Reid ressert sa prise sur elle, la plaquant ainsi un peu plus contre lui. Il se penche vers son oreille. « Are you jealous that they choose me than you ? » Il rit délicieusement à son oreille, avant de déposer un tendre baiser sur sa tempe. Elle le repousse avec un air mauvais dans le regard. « Yeah, I am. Why you first ? I’m more better than you. » Il la dévisage perplexe un instant devant cet air furieux de chaton enragé. Elle ne tient pas longtemps, mais assez pour le faire douter un instant avant de rire doucement contre son torse. Elle le sent se détendre et resserrer son étreinte. « Maybe you’re so good for their… » Seulement il est interrompu par l’annonce au mégaphone qui leur indique qu’il ne peut plus tarder. Il la sert un peu plus fort, l’engouffrant dans ses bras, la dissimulant aux yeux de tous. Il se recule et dépose un doux baiser contre ses lèvres bien trop court, qui laisse un goût de manque instantané à Ceri. Il glisse la sacoche de sa guitare sur son épaule et dépose un rapide sur son front en murmurant un « I’ll be back soon, I promess. » Puis il s’éloigne à grandes enjambées. Ceri se mord la lèvre, anxieuse de se retrouver seule. Et son envie prend le dessus. « REID ! » Il a déjà gagné la file d’attente et il se retourne en la regard d’un air surpris et inquiet. Elle le regarde désemparé, il est à deux doigts d’embarquer. Elle veut le hurler, mais elle se tait, se mord la lèvre nerveusement et de plus en plus fort. Puis les mots s’échappent, articuler et murmuré, elle se doute qu’il ne peut pas les entendre et peut être même pas les comprendre, mais elle a besoin de lui dire. « I love you…. » Les larmes débordent de son cœur meurtri. Elle s’apprête à faire demi-tour à le laisser embarquer, mais elle le voit se précipiter vers elle après avoir demandé qu’on lui accorde un instant. Il emprisonne son visage entre ses mains et l’embrasse avec passion. Le baiser semble durée une éternité mais quand il s’éloigne elle n’a aucun regret. Ils sont tous les deux à bout de souffle, mais le sourire aux lèvres. « Wait me… promess. » « I promess. » Il souffle ça avant de la laisser de nouveau, mais le cœur de Ceri ne l’a fait pas souffrir. Il est léger et rassuré.

can't keep his heart for her
Les cris fusent dans le couloir. Ceri sait que ça dérangeait les voisins, mais que peut-elle faire quand les mensonges pour la protéger blessent Reid furieux devant la porte de leur appartement. Pam, sa manager est sortie pour le calmer, alors qu’il peste pour savoir pourquoi il ne peut pas rentrer chez lui. Derrière la porte, Ceri observe à travers l’interphone vidéo. Elle ne l’a jamais vu aussi remonter, autant expansif dans sa manière de parler ou d’agir. « Ceri open the fucking door ! We need to talk. » Il va et vient dans le couloir, plus remonter de minutes en minutes. Elle porte sa main à l’interphone, mais ses yeux rencontrent ses doigts meurtris, fixés à des broches métalliques pour les garder en place. Son faible reflet sur la vitre de l’interphone, lui renvoie à peine ce visage défiguré partiellement par les pansements qui recouvrent son côté gauche. Sa main retombe silencieusement alors que les cris de Reid s’intensifient. Elle le regarde brandir des journaux à potins. « What are this bullshits !? Tell me Pam ! » Il est si menaçant que Pam recule, mais Ceri ne distingue que la détresse dans le regard de celui qu’elle aime. Pam n’arrive pas répondre, Ceri est meurtrie par l’envie de sortir, d’aider Pam, de calmer Reid, de le rassurer, mais à peine a-t-elle porté sa main sur la clenche de la porte que les paroles des médecins lui reviennent en mémoire. « Maybe, never… » Never… Jamais elle ne pourra rejouer du violon. Elle recule et colle son dos au mur. De sa main valide elle tape des mots dictés, guidé par une autre main que la sien, comme plus maître d’elle-même, elle laisse guider cette autre elle tapait les mots qu’elle envoie à Pam. De l’autre côté de la porte le son du portable de Pam. Les yeux de Ceri ne se détachent pas des mots sur l’écran : « I want to broke up with him. ». Stone, abruti, totalement hors d’elle sans emprise sur la réalité, son esprit ne réagit pas, son corps lui se détend comme soulagée, mais ce n’est qu’une façade. Son cœur hurle, une voix crie à plein poumons, elle tente de se faire entendre dans ce vide assourdissant. « What is it ? » Son regard se relève, son corps se redresse et fait volteface comme sous l’effet d’un coup d’électro-choque, mais il est trop tard. Sur l’écran Reid a arraché des mains d’une Pam abasourdie, le téléphone de cette dernière. Une voix dans la tête de Ceri hurle un non qui se meut en un gémissement à peine audible. Les yeux de Reid ne quittent pas l’écran, il reste silencieux. Ceri secoue la tête et refuse elle veut retirer ce qu’il est écrit sur cet écran elle se précipite sur la porte mais elle est stoppée. « Fine… If it’s it… » Les yeux vides de Ceri se posent sur l’écran et observent Reid s’éloigner sans même se retourner. L’ascenseur arrive et il s’y engouffre sans même jeter un regard en arrière. Devant ce spectacle, les jambes de Ceri semblent vouloir se dérober sous elle. Elle titube pour traverser le salon alors que la porte d’entrée s’ouvre avec ce bruit électronique comme d’habitude. « Ceri ? » Mais la jeune galloise de ne retourne pas elle avance entre dans sa chambre et verrouille la porte. Elle continue à marcher et s’effondre au sol en se prenant ses pieds dans le tapis de descente de lit. Ses mains heurte la table de nuit la plus proche et envoient valser ce qui s’y trouve. Des bruits de verres brisés retentissent, ce qui lui fait tourner légèrement la tête le regard vide. Elle attrape le cadre dont le verre est brisé et le fixe totalement vide. Cette atmosphère chaleureuse et cocooning encrée sur cette photo d’elle dans ses bras sur leur lit s’envole et lui paraît froide et hostile. Vide, voilà ce qu’elle est. Juste une coquille vide, sans rêve, sans espoir, sans vie.

**Date d'inscription** : 21/01/2016

don't hurt her soulsister
La page se tourne en un bruit de froissement qui empli la pièce silencieuse. Assise sur le lit de la chambre d’ami, Ceri est silencieuse depuis son retour. Elle ne parle pas beaucoup et surtout pas inutilement. Ses doigts caressent délicatement les sourires figés de Seren et elle lors de son premier concert outre atlantique qui fut un franc succès. Ses yeux passent de photos de photos. Les décors de Los Angeles, de Boston, de San Francisco défilent en arrière-plan de leur grimace et leur émerveillement. Deux filles de la campagne galloise sur les routes américaines. Des dizaines de photos des dizaines de souvenirs, des belles rencontres, une aventure comme aucune autre. Une autre page et de nouveaux paysages ceux de Chicago. Un nouveau visage apparaît sur les photos, une première photo de leur premier concert, un petit mot de Seren en dessous « Magic exists ». Puis les photos défilent sous ses doigts, avant qu’ils ralentissent sur une les prenant tous trois en train de faire des grimaces. Une autre où Seren et elle embrasse les joue de Reid qui ne semble pas mécontent. Puis ses doigts se stoppent sur le bord de la photo suivante. Elle n’est pas claire, même plutôt floue, la main de Reid cache tout mais entre ses doigts on peut les apercevoir. Ceri et lui s’embrasser sur le canapé de la loge de Ceri, qui se trouve allongée dans les bras de Reid. Ce moment si intime capturer même maladroitement à jamais. Elle caresse la paume flou de Reid, mais est tirée de ses pensées par son portable qui vibre sur la couette. Le nom et la photo de Seren s’affiche. L’hésitation fait trembler sa main gauche en suspend au dessus de l’écran. Répondre, ou l’ignorer. Voilà des jours, depuis son retour il y a plus d’une semaine que la réponse est la même. Ignorer. Son doigt glisse sur l’écran pour rejeter l’appel, non sans une douleur physique dans son poignet qui retombe lourdement sur le lit. Un poids mort voilà ce qu’est sa main maintenant. Une ancre attachée à son bras qui ne lui servirait plus à rien. Son portable vibre de nouveau et son geste, cette fois de sa main droite et le même avec moins d’hésitation que précédemment. Elle referme l’album et va pour se coucher mais le portable vibre plus courtement. Elle l’attrape et regarde le message qu’elle a reçu. « You count screen my calls for much longer? You know that you cannot ignore me forever. Nor avoid us both. One day you'll have to show you, Ceri. » Devant le message, Ceri reste perplexe. Bien sûr que depuis l’accident Ceri avait émis un silence radio envers sa meilleure amie, elle va devoir lui rendre des comptes, mais pas tout de suite. Ceri a besoin de temps, elle ne sait pas exactement de combien, mais elle veut se reposer, penser ses blessures physiques et relationnelles avant de réapparaître devant Seren. Mais la partie du message de cette dernière évoquant une autre personne au moins en plus de Seren la laisse plus que perplexe. De quoi parler Foxy dans cette partie. Elle n’a pas le temps d’y songer car la porte s’ouvre sur Nell qui la fixe les sourcils froncés. « Come lunch now. Oh and don’t refuse. My home, my rules ! » Elle sort aussi vite qu’elle est entrée, et Ceri glisse sur le bord du lit. L’idée de dormir dehors ou de retourner chez ses parents, ne lui plaisait guère. Elle va rejoindre sa sœur et sa nièce pour le déjeuner.

**Date d'inscription** : 02/02/2016

Glanmor ftw.
On est canons dans la famille.